Dans un monde de plus en plus connecté, chaque détail compte, même ceux que nous ne voyons pas directement. Parmi ces détails invisibles, mais cruciaux est la consommation d’énergie des formats d’images que nous utilisons quotidiennement.

Fershad Irani, consultant en durabilité web, s’est penché sur cette question et a mené une étude approfondie pour déterminer lequel des formats d’images – JPEG, WebP ou AVIF – est le plus économe en énergie. Les résultats pourraient bien vous surprendre !

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JPEG vs. WebP vs. AVIF : une bataille silencieuse pour l’énergie

Lorsque nous parlons d’optimisation des sites web, la taille des fichiers est souvent au cœur des discussions. D’ailleurs, Net Wash en parle dans ses actus comme beaucoup d’autres agences web !

De manière générale, des images moins lourdes signifient des temps de chargement plus rapides, une meilleure expérience utilisateur et, en fin de compte, une meilleure performance du site pour une qualité identique. Mais qu’en est-il de la consommation d’énergie ? Est-ce que les formats d’images modernes, réputés pour leur faible poids, sont également économes en énergie ?

Fershad Irani a cherché à répondre à cette question en créant des pages web simples, chacune chargée d’une grande image dans l’un des trois formats mentionnés. Son objectif était clair : déterminer lequel de ces formats consomme le moins d’énergie lorsqu’il est chargé sur un navigateur.

Des résultats révélateurs

Les tests ont été effectués sur le navigateur Firefox Nightly, depuis un MacBook ayant Apple Silicon comme système d’exploitation. Parmi les résultats marquants de cette expérience, on cite notamment :

  • Le format WebP s’est avéré être le plus économe en énergie parmi les trois. Dans un monde où chaque microwatt compte, surtout lorsque l’on pense à l’échelle mondiale des utilisateurs d’Internet, cette découverte pourrait avoir des implications majeures pour les développeurs et les concepteurs web.
  • Malgré sa taille de fichier réduite, s’est avéré être le plus gourmand en énergie. Cette découverte remet en question l’idée selon laquelle une taille de fichier plus petite équivaut nécessairement à une consommation d’énergie plus faible.
  • Bien qu’ancien, ce format a montré qu’il pouvait encore rivaliser avec les nouveaux venus. Sa consommation d’énergie était proche de celle du WebP dans la plupart des tests, prouvant que les anciens formats peuvent encore avoir leur place dans le monde numérique moderne.

Quelles sont les perspectives selon Fershad Irani ?

Les conclusions de Fershad Irani soulèvent des questions pertinentes pour l’avenir du développement web. Si le WebP est le format le plus économe en énergie, cela signifie-t-il que les sites web devraient envisager de passer à ce format, surtout s’ils contiennent de nombreuses images ? Ou les différences de consommation d’énergie sont-elles si minimes qu’elles ne justifient pas un changement complet de format ?

Ce qui est certain, c’est que cette étude ouvre la porte à de nouvelles recherches et discussions sur l’optimisation des sites web, non seulement en termes de taille de fichier, mais aussi de consommation d’énergie. Dans un monde de plus en plus conscient de l’impact environnemental de nos actions, même les plus petites économies d’énergie peuvent faire une grande différence.